De retour en tant que titulaire suite à la blessure de Ihaia West le week-dernier face à Lyon, Antoine Hastoy s’attend à du costaud avec la réception du Racing 92 (dimanche, 21H05).
Comment avez-vous trouvé l’équipe collectivement lors de la victoire à Lyon ?
Très bien, très en place. Je pense que ça faisait un moment que l’on n’avait pas été aussi alignés. Ça se sent depuis le match contre le Stade Français, l’équipe est vraiment alignée, on sait ce qu’on veut faire, où on veut aller dans la stratégie. Je nous ai sentis en place et assez sereins dans ce qu’on voulait faire.
Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas senti autant d’énergie du numéro 1 au 23.
Oui, je pense que ça vient aussi de notre organisation. Quand on sait ce qu’on doit faire, c’est beaucoup plus simple de mettre de l’énergie derrière. Il faut garder ça. Il ne faut pas que ce soit un « one shot ». Il faut continuer à travailler.
Entre vous, Ihaia West, Diego Jurd, plus UJ Seuteni ou Dillyn Leyds qui peuvent dépanner en 10, les options semblent multiples pour le staff ?
Oui, c’est important. Ça vaut aussi pour les autres postes. Le championnat est tellement long qu’il le faut. Il y a besoin de cette émulation, de cette concurrence. Ihaia (West, Ndlr) a fait deux très bons matchs. Maintenant, à moi d’être performant quand je suis sur le terrain.
Comment vous trouvez-vous depuis le début de saison ?
Plutôt bien. Je me sens bien physiquement, dans la tête aussi. Sur le terrain, j’arrive à prendre du plaisir et à être aligné avec le staff au niveau de la stratégie.
Comment avez-vous vécu le fait de ne pas être appelé dans la liste des 42 pour l’équipe de France ?
C’est comme ça, c’est la vie. Le but, c’est d’être performant en club et après, si il y a des bonnes performances, il y a peut-être la possibilité de monter à Marcoussis. Il y a un gros challenge avec La Rochelle cette année, je suis hyper focus là-dessus.
Comment vous êtes-vous préparé à défier le Racing 92 ?
Un peu comme la semaine dernière, de manière très studieuse. On est tous très engagés, on sait ce qu’il nous attend. On regarde les matchs du Racing 92 depuis le début de la saison. C’est une équipe avec beaucoup de belles individualités, du défi physique. Il faudra répondre à ça.
Vous parliez des individualités du Racing 92, on craint un peu pour ces cervicales dans ce cas-là ?
Non (rires). C’est une équipe très physique. Devant comme derrière. À nous de faire ce qu’il faut pour ne pas qu’il soit mis en lumière dimanche. Si on leur laisse de l’espace et qu’ils cassent des plaquages, c’est là que ça va être compliqué. Si on arrive à être efficace, on prendra l’avantage.
Avec le match en retard face à Toulon qui arrivera la semaine prochaine, vous aurez la possibilité de finir ce premier bloc en haut du classement. Est-ce quelque chose auquel vous prêtez attention ?
Le sujet, c’était ce bloc de trois matchs avec deux déplacements (Lyon et Toulon) et la réception du Racing. À mon avis, on fera un point après le match de Toulon. Sur ce premier bloc, on savait qu’on allait plus se déplacer que recevoir. Donc là, le but c’est de confirmer la victoire à Lyon.