Stade Rochelais. Lucas Andjisseramatchi : « C’est un gros défi, mais on n’est pas venus pour faire le trajet à vide »

Promu capitaine, à seulement 19 ans, pour affronter les Stormers (samedi, 14 h), Lucas Andjisseramatchi a hâte de se mesurer à une équipe sud-africaine invaincue depuis le début de la saison.

Lucas Andjisseramatchi, capitaine du Stade Rochelais à seulement 19 ans | Stade Rochelais
Lucas Andjisseramatchi, capitaine du Stade Rochelais à seulement 19 ans | Stade Rochelais

On vient d’apprendre que vous seriez capitaine pour le match de ce week-end. C’est une énorme marque de confiance du staff envers vous ?

Oui, clairement, c’est une très grosse marque de confiance de la part du staff. Je suis très heureux de pouvoir assumer ce rôle.

Comment percevez-vous ce rôle de capitaine ?

Le but d’un capitaine, c’est de montrer l’exemple à travers les actions sur le terrain, mais aussi à travers la communication avec les autres joueurs. Je vais essayer de prendre ce rôle à cœur. J’ai pu le faire chez les jeunes et en espoirs aussi. Je ne vais pas me mettre de pression par rapport à ça. Je vais faire un peu comme d’habitude.

Comment le staff vous a annoncé que vous seriez capitaine ? Comment gérez-vous le fait d’être le capitaine de joueurs plus âgés ?

Je l’ai appris en début de semaine, le matin, au petit-déjeuner. On m’a demandé si j’étais OK pour assumer le rôle. Je me suis dit que ça pouvait être une bonne opportunité pour moi. Forcément, c’est un équilibre à trouver, car il y a beaucoup de joueurs d’expérience autour de moi. Quand je dois laisser la parole aux autres, je le fais. Je continue toujours d’apprendre auprès d’eux.

Quel genre de capitaine êtes-vous ? Est-ce que vous êtes du genre à être intimidé à l’idée de parler à des joueurs plus expérimentés que vous ?

Ce n’est pas forcément un souci. Comme je l’ai dit auparavant, j’ai déjà été capitaine dans d’autres catégories, c’est un peu dans la continuité. J’essaie de dire des choses simples, de laisser la parole aux différents leaders de stratégie. C’est vrai que c’est un nouveau rôle de le faire pour la première fois avec l’équipe première. C’est une grande fierté.

Ronan O’Gara disait que « des carrières pouvaient naître demain ». Est-ce que vous, les jeunes, abordez les choses comme ça ?

C’est clair que pour nous, les jeunes, c’est une immense opportunité de se retrouver face à une grosse équipe des Stormers. On a tous à cœur de montrer le meilleur de nous-mêmes sur le terrain. Forcément, c’est un très, très gros défi pour nous. On veut essayer de rendre fiers les supporters et tous ceux qui sont derrière nous.

On a beaucoup parlé des conditions climatiques. Comment vous y êtes-vous habitués ?

Ça va, on a pu s’y acclimater. Le plus important, c’était de récupérer du voyage, qui était assez long, mais on a été très bien encadrés par le staff et le préparateur physique. Certes, il fait un peu plus chaud qu’en France, mais ce ne sont pas des chaleurs extrêmes.

Avec les Stormers, vous allez défier un des packs les plus costauds de la compétition. Est-ce que, à ce niveau-là, c’est un des plus gros défis de votre jeune carrière ?

Personnellement, oui. On a mis le focus sur ça cette semaine. On sait que c’est un gros pack, avec des joueurs très physiques et très puissants. C’est la première fois que je vais jouer contre une équipe sud-africaine. Ce sera un gros défi pour l’ensemble du pack. On a hâte de le relever.

La concurrence est rude en troisième ligne. Est-ce que vous parvenez à vous nourrir de cela ?

C’est clair qu’au poste de troisième ligne, c’est chargé. J’ai des joueurs de grande classe autour de moi. Forcément, on apprend tous les jours à force de les côtoyer, de leur demander des conseils, de regarder comment ils s’entraînent. Ils communiquent aussi énormément avec les jeunes.

Votre manager disait qu’il n’y avait pas rien à perdre sur ce sujet. Il parlait notamment de la réputation et de l’importance de ne pas perdre largement. Ce sont des mots que vous avez évoqués cette semaine ?

Oui, très clairement. L’objectif, quand on rentre sur un terrain de rugby, c’est de donner le maximum d’énergie. Cette semaine, on a surtout mis le focus sur nous, sur comment on pourrait imprimer notre jeu, mettre de l’énergie et de l’intensité. Forcément, c’est un gros défi, mais on n’est pas venus pour faire le trajet à vide.

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