La ministre de la Culture s’est déplacée jeudi 26 septembre à La Rochelle afin d’évoquer plusieurs sujets, notamment le sauvetage de la tour Saint-Nicolas, mais également les Francofolies et la signature d’un contrat de territoire avec le maire.
C’était son premier déplacement depuis la nomination du gouvernement de Michel Barnier. La ministre de la Culture, Rachida Dati, était au chevet de la tour Saint-Nicolas, fermée au public depuis quelques semaines en raison d’un risque d’effondrement. La ministre était accompagnée du préfet, Brice Blondel, et du maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine, ainsi que de son adjointe à la culture. Concrètement, la tour, qui est l’un des symboles de la ville, subit un basculement historique de quelques millimètres par an avant de revenir à la normale, mais une alerte en juillet a inquiété les spécialistes, qui ont demandé la fermeture de la tour en raison d’un mouvement inhabituel. Celle qui accueille près de 200 000 visiteurs a donc besoin de travaux d’urgence, estimés à près de 2 millions d’euros, a annoncé Rachida Dati, avant des travaux à long terme qui devraient coûter près de 25 millions d’euros. Une situation qui risque de coûter cher, avec la question de savoir comment trouver l’argent, entre l’État, les collectivités ou encore les dons privés.
Par la suite, la survivante du gouvernement de Gabriel Attal a annoncé la signature d’un contrat de territoire lors d’une conférence de presse dans la tour. Celle qui se dit heureuse de garder ce poste à la Culture malgré les rumeurs a brièvement détaillé ce contrat, « qui engage tout le monde« . Rachida Dati explique : « Moi, je dis souvent que, quand l’État met un euro, les collectivités en mettent deux (elles représentent deux tiers de l’engagement culturel). Il faut relancer tout ça et c’est le but de ce premier contrat de territoire, dont je vais acter le principe, je vais signer un cadre et d’ici la fin de l’année il sera opérationnel. Il y aura de la création artistique, du patrimoine, et des usages, car pour moi, le patrimoine ne peut être vivant que s’il est utilisé, visité, admiré et protégé.«
Une visite au chantier des Francofolies
Puis la ministre de la Culture est allée visiter le chantier des Francofolies, situé à proximité du site du festival qui se tient chaque mois de juillet à La Rochelle. Avec l’équipe dirigeante du festival, il a été évoqué le travail réalisé tout au long de l’année par les différentes équipes afin de mettre en avant les talents de la musique et le développement à travers plusieurs milieux, comme avec les Francofolies Éduc, un dispositif qui permet de faire venir des artistes dans des salles de classe. Il a également été question du rôle du festival à l’international, présent dans 8 pays, et qui contribue au développement de la Francophonie.
Pour finir sa visite, Rachida Dati a signé le contrat de territoire avec le maire de La Rochelle et a rencontré des acteurs du tourisme et de l’économie afin de discuter de l’impact du patrimoine sur le tourisme et le dynamisme du territoire, lors d’une réunion à huis clos.