L’entraineur de l’attaque des Jaune et Noir, Sébastien Boboul, est revenu en conférence de presse ce jeudi sur la dernière saison contrastée des Maritimes avant de se projeter, avec enthousiasme, sur le prochain exercice, qui débutera ce samedi à Bordeaux.
Dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours de ce premier match de la saison 2025/2026 face à Bordeaux ?
Je crois qu’il y a énormément d’excitation et de motivation d’entamer ce championnat, surtout à Bordeaux, chez le Champion d’Europe et qui a été finaliste du Top 14.
Après l'échec de la saison passée, est-ce que vous démarrez la nouvelle avec de l'appréhension ?
Non, les gars ont très bien bossé et on a envie de se mesurer à ce qu’il se fait de mieux dans le championnat, ce qui est le cas de Bordeaux. Je le répète mais on est excité et motivé de démarrer avec une grosse affiche dans un stade plein. La saison dernière, on la laisse derrière nous, on l’a bien débriefer, on a vu ce qu’il fallait améliorer et maintenant, on a hâte de démarrer.
Vous entamez la saison avec quatre déplacements sur les six premiers matchs, c'est important de prendre des points d'entrée ?
La saison est longue, on ne va pas parler de résultat ou de score, on veut d’abord voir l’attitude et l’engagement que l’on va mettre sur le terrain. L’objectif, c’est de valider tout ce qui a été fait pendant la préparation pour prendre confiance au fil des rencontres. Ce week-end, on veut faire une bonne performance, et si performance il y a, le résultat sera peut-être là.
C'est une des pré-saisons les plus longues que vous ayez connu ces dernières années, les joueurs sont-ils plus affutés qu'à l'accoutumée ?
Oui, forcément. Quand on a trois ou quatre semaines d’entraînement en plus, on a le temps de mieux se préparer physiquement. Les années précédentes, on avait peu de préparation donc on mélangeait le rugby avec la préparation physique. Là, les joueurs ont pu se concentrer sur la préparation physique pendant les trois premières semaines et on a peu à peu ajouté le rugby par la suite. Les joueurs sont prêts. Maintenant, il faut le montrer sur le terrain.
L'entraîneur de l'attaque que vous êtes a-t-il senti un nouvel élan depuis l'arrivée des nouvelles recrues ?
Avec les recrues (Nolann Le Garrec, Davit Niniashvili, Semi Lagivala et Ugo Pacôme, NdlR), on a gagné en vitesse, en énergie et en jeunesse. Il y a chez eux de l’insouciance, beaucoup de prises d’initiatives et une énergie qui est très positive lors des entraînements.