Après les résultats de l’étude menée par Avenir Santé Environnement, qui ont révélé la présence de molécules issues de pesticides chez des enfants, le préfet de Charente-Maritime a saisi la Commission nationale du débat public afin de déterminer s’il existe un lien entre les cas de cancers pédiatriques et les pesticides.
Ce lundi 4 novembre, l’association Avenir Santé Environnement a pu présenter les résultats de son enquête concernant la présence de plusieurs polluants chimiques (origine domestique et agricole) chez 72 enfants habitant dans la plaine d’Aunis. La présentation a été faite devant le préfet de Charente-Maritime, des élus du territoire et des acteurs de la santé, qui ont partagé leur inquiétude concernant les éléments présentés. Dans un communiqué de presse, la préfecture indique qu’il n’est cependant pas possible pour le moment de confirmer ou d’écarter le lien entre l’exposition à des molécules issues de pesticides et les cancers pédiatriques recensés dans la plaine d’Aunis. Les participants de la réunion ont toutefois conclu qu’il fallait approfondir les recherches menées sur plusieurs points, notamment au niveau de l’épidémiologie des cas de cancers et de l’impact des polluants chimiques sur la santé.
La Commission nationale du débat public saisit
Afin d’aller plus loin dans les travaux menées sur la question, le préfet a annoncé qu’il sollicite la Commission nationale du débat public « pour qu’elle propose un cadre à la fois neutre, impartial, fondé sur une approche scientifique et une pleine transparence, dans lequel ces travaux et débats auront vocation à se poursuivre au cours des prochains mois. »