Le député de La Rochelle – Île de Ré a annoncé ce dimanche qu’il se portait candidat aux élections municipales de 2026 afin de devenir le futur maire de La Rochelle. Une seconde tentative après son échec de 2020, mais cette fois avec un statut de favori encore plus affirmé.
C’est fait : Olivier Falorni est officiellement candidat pour les élections municipales de mars 2026. Le député de La Rochelle – Île de Ré, connu notamment pour avoir porté le projet de loi sur la fin de vie, a annoncé ce dimanche, lors d’une conférence de presse, sa candidature pour devenir le futur maire de La Rochelle.
Il s’agit de sa seconde tentative, après les élections de 2020 où Olivier Falorni avait perdu au second tour à moins de 200 voix face à son rival, Jean-François Fountaine. Celui-ci a laissé sa place en juin à Thibaut Guiraud afin notamment de préparer ce duel et d’éviter que celui qu’il accuse de l’avoir « trahi » ne lui succède. Falorni avait été réélu député lors des législatives de 2024 avec 74,41 % des voix au second tour face à la candidate RN Emma Chauveau.
Une défaite à 200 voix près en 2020
Âgé de 53 ans, l’ancien professeur de l’Éducation nationale s’est fait connaître en 2012 lors des élections législatives. Alors premier secrétaire fédéral du Parti socialiste en Charente-Maritime et élu municipal sous Maxime Bono, il s’était opposé au parachutage de Ségolène Royal et s’était présenté face à elle. Malgré son exclusion du PS, il remportera le scrutin et sera réélu en 2017.
En 2020, il se présentera face au maire Jean-François Fountaine, son ancien allié qui l’avait pourtant soutenu en 2012, qualifiant par la suite son mandat de « grande déception » et de « manque d’écoute ». Arrivé en tête au premier tour dans un contexte de confinement lié au Covid, il terminera finalement deuxième au second tour à moins de 200 voix de Fountaine.
Falorni avait ensuite laissé cette défaite derrière lui et avait démissionné du conseil municipal, laissant les élus du groupe Le Renouveau préparer le terrain pendant six ans. Le député s’était alors concentré sur le projet de loi sur la fin de vie, dont il est devenu la figure de proue et qui l’a fortement médiatisé.
C’est d’ailleurs ce même texte, dont les débats doivent revenir prochainement à l’Assemblée nationale, qui l’a longuement fait hésiter avant d’annoncer sa candidature, en pleine campagne municipale.
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