Les écologistes rochelais ont voté ce jeudi en faveur d’une union de la gauche, allant de La France insoumise jusqu’au Parti socialiste, pour les élections municipales de mars 2026. Les autres partis doivent désormais se prononcer pour savoir si l’alliance verra le jour.
C’était un vote attendu pour la suite de l’union de la gauche. Ce jeudi, les militants écologistes rochelais étaient appelés à voter pour le scénario qu’ils souhaitaient voir pour les élections municipales de 2026. Partir seuls ou à plusieurs, et si oui, avec qui ? Finalement, les militants ont choisi une large union à gauche, de La France insoumise jusqu’au Parti socialiste, en passant par le Parti communiste et le collectif de l’Assemblée citoyenne. Comme attendu, Place publique est écarté de l’alliance après sa prise de position qui avait exclu toute alliance avec les Insoumis.
Les écologistes, dont la tête de liste est Jean-Marc Soubeste, n’ont pas encore dévoilé de programme pour l’union de la gauche, même si les principales problématiques sont déjà connues, comme la question du logement. Une certitude, cependant : on devrait avoir un binôme pour l’union à gauche, avec quelqu’un qui briguera la mairie et une autre personne la présidence de l’agglomération. Ces deux personnes seront déterminées après un vote des différents partis de l’union.
Les insoumis et les socialistes vont voter
Cependant, il n’est pas sûr de voir une union aussi large émerger. En effet, les tensions, qu’elles soient sur le plan national ou local, entre le Parti socialiste et La France insoumise, comme évoqué dans notre dernier article sur les municipales, pourraient constituer un obstacle à une large alliance de la gauche.
Les Insoumis doivent voter à leur tour le 21 octobre et devront décider de partir ou non avec les socialistes, qui voteront, eux, deux jours plus tard. Rien n’est donc encore joué pour l’alliance à gauche, qui devrait être définitivement clarifiée d’ici une dizaine de jours.