Près de 750 personnes se sont rassemblées ce jeudi 2 octobre à La Rochelle pour protester contre les décisions du gouvernement, notamment concernant le futur budget 2026. Une action symbolique a également été menée dans un magasin Carrefour en début de manifestation.

Ce jeudi 2 octobre, une large intersyndicale appelait à une nouvelle journée de mobilisation en vue des futures annonces du gouvernement, notamment autour du budget 2026. Le cortège rochelais était beaucoup moins fourni que lors de la journée du 18 septembre, où près de 2 000 personnes s’étaient rassemblées, contre 750 aujourd’hui selon notre comptage. La CGT indique de son côté 1 000 manifestants ce jeudi, contre 700 selon la police.
Les manifestants demandent au gouvernement d’être à l’écoute, alors que les syndicats déplorent de ne pas l’avoir été par le Premier ministre Sébastien Lecornu lors du dernier rendez-vous, qui avait abouti à l’appel d’une nouvelle manifestation. Ils craignent en particulier les mesures du futur budget 2026 et demandent l’abandon de nombreuses dispositions, comme l’explique Yvonne Gaborit, secrétaire départementale de la CGT en Charente-Maritime.
Les revendications étaient diverses pour les manifestants, moins nombreux mais toujours déterminés, scandant « On lâche rien » ou encore des slogans autour de la taxe Zucman. Les syndicats appellent déjà à une nouvelle manifestation dans les prochains jours ou semaines.
Un magasin Carrefour visé par une action en début de manifestation
Le magasin Carrefour, situé place du Commandant de la Motte Rouge, a été visé en début de manifestation par une action pacifique menée par une dizaine de personnes. Celles-ci ont rempli des paniers dans le magasin avant de les laisser devant les caisses. Selon la police, l’objectif était de marquer leur désapprobation de la société de consommation. Aucune dégradation importante n’a été constatée. Le magasin a été temporairement fermé le temps de remettre en ordre les rayons.
En fin de manifestation, un groupe composé de jeunes et de quelques syndicalistes s’est détaché du cortège principal et a pris la direction de l’université, a priori sans incident.