Des odeurs de gaz et d’hydrocarbures auraient été ressenties pendant plusieurs jours début décembre dans le quartier de La Pallice et au niveau de l’école de Laleu. Des investigations sont en cours afin de déterminer les origines de ces odeurs.
Début décembre, dans les quartiers de La Pallice et de Laleu, des odeurs de gaz et d’hydrocarbures ont été ressenties dans la zone industrielle et au niveau de l’école de Laleu. Le gaz senti serait du mercaptan, un additif utilisé par GRDF pour rendre le gaz de ville odorant en cas de fuite indique la ville de la Rochelle.
Pour récapituler, dans un premier temps, le lundi 2 décembre, ces odeurs d’hydrocarbures et de gaz ont été ressenties au niveau de l’école de Laleu, déclenchant l’intervention des pompiers et de GRDF, qui n’ont pas réussi à trouver la source. Des enfants de l’école auraient été incommodés pendant quelques heures, sans pour autant avoir de malade ou de cas grave. Le mardi matin, la rue Béthencourt a été fermée temporairement après que les mêmes odeurs ont été ressenties dans la zone industrielle de La Pallice. Enfin, le même épisode a eu lieu mercredi matin, avec les mêmes odeurs, indique la ville de La Rochelle.
Au moment de l’épisode, les pompiers et GRDF n’avaient pas réussi à trouver la source, malgré les relevés effectués. Plusieurs hypothèses avaient été formulées, comme l’entretien en cours d’un pipeline de produits pétroliers ou encore le stockage récent d’un hydrocarbure très odorant. Il a été demandé aux exploitants des dépôts pétroliers de La Pallice de mettre en place, à partir du mercredi 5 décembre, un protocole de mesures des composés organiques volatils (COV) aux abords de leur site. Concrètement ce dispositif permet l’installation de capteurs aux abords des sites afin d’avoir des mesures et trouver potentiellement une source à ce problème.
Des investigations en cours
Selon la préfecture, les investigations sont en cours afin de déterminer l’origine précise de cet épisode, et une communication sera faite lorsqu’elle sera trouvée. Elle indique également que le phénomène n’est pas régulier et qu’il n’y a pas eu de nouveaux signalements depuis le 5 décembre. Le cas le plus probable serait que les émanations viennent d’une entreprise de la zone industrielle, étant donné que ce n’est pas une fuite de gaz. L’Agence Régionale de Santé n’a, de son côté, pas eu de signalements concernant de potentielles personnes touchées par cet épisode de pollution.
La zone industrielle de la Pallice abrite de nombreux sites Seveso et des réserves d’hydrocarbures, et est donc une zone sensible. De plus, comme le rappelle une personne proche du dossier, la pollution de l’air est un vieux sujet à La Rochelle et sensible.