La Rochelle : Chéops, la recrue à quatre pattes du commissariat de police

Chéops, un petit chaton de 2 mois, est la nouvelle star du commissariat de La Rochelle depuis plusieurs semaines. Il est notamment utilisé par le groupe de protection de la famille lors des auditions afin d’apaiser les victimes.

Cheops est le chaton du commissariat de La Rochelle | TL - INF la Rochelle
Cheops est le chaton du commissariat de La Rochelle | TL - INF la Rochelle

Dans les couloirs du commissariat de La Rochelle, un individu court depuis plusieurs semaines entre les bureaux. Ce n’est pas un suspect qui fuit une audition, mais Chéops, un petit chaton de 2 mois qui a élu domicile au sein du bureau du groupe de protection de la famille du commissariat de La Rochelle. Comme l’expliquent Laura et Jean-Michel, Chéops est issu d’une portée de chatons d’une famille de policiers. Ce dernier a été choisi parmi ses 3/4 frères et sœurs et a été validé par Myriam Akkari, la directrice départementale de la police nationale, qui suit attentivement l’évolution du félin dans les bureaux.

« Il va nous servir notamment pour apaiser les victimes, notamment les plus jeunes, que ce soit pour des violences intrafamiliales, conjugales ou sur mineur… On a eu une première expérimentation cette semaine avec une petite fille de 10 ans, qui s’est bien passée. Chéops n’a pas perturbé l’audition », raconte Laura. « La petite fille avait déjà un chat, donc elle était contente d’avoir Chéops, qui est très sociable et va vers les gens. »

"Humaniser le fonction de policier"

Les policiers du commissariat ont été sondés avant l’accueil de la boule de poils, qui n’a rencontré aucune opposition particulière. Depuis, elle s’aventure dans les bureaux de l’étage et est devenue l’attraction numéro un, régulièrement chouchoutée par les membres du commissariat, même par ceux qui étaient un peu réticents au début.

« Les victimes sont très contentes qu’il y ait un chat, et cela permet d’humaniser la fonction de policier […] Il permet d’apaiser les effectifs, qui vivent parfois des situations ou des interventions très compliquées », explique Myriam Akkari. Elle précise également que le nom du félin n’a pas été choisi au hasard : Chéops est aussi le nom d’un logiciel de la police nationale permettant d’accéder à des fichiers.

Jean-Michel, du groupe de protection de la famille, souligne que le chat peut servir non seulement aux victimes, mais aussi aux mis en cause : « Je pense que ça peut aider à calmer les tensions lors d’une audition, y compris pour les plus âgés. Il permet vraiment de normaliser la relation avec la police et de réduire le stress du commissariat […] Nous, on voit des choses pas toujours faciles, et on est contents d’avoir le chat pour nous apaiser et nous détendre un peu. »

Chéops n’est pas le premier chat à intégrer un commissariat de police en France : une vingtaine ont déjà accueilli un félin. Et vous pouvez suivre son actualité sur Instagram, ci-dessous.

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