Des feux de circulation connectés vont être installés sur le rond-point Odette Gorin, à la sortie des quartiers des Minimes et de Tasdon, où la circulation est très compliquée en fin de journée, notamment depuis la mise à sens unique de la route de la Mer.
Chaque soir, la circulation à la sortie des quartiers des Minimes et de Tasdon, à La Rochelle, est souvent compliquée pour les automobilistes, notamment au niveau du giratoire Odette Gorin, au croisement de l’avenue Jean-Moulin, de la rue Émile-Normandin et du boulevard de la République. Une situation qui s’est intensifiée depuis la mise à sens unique de la route de la Mer entre Aytré et La Rochelle depuis près de 3 ans.
Afin de faire face à cette problématique, la mairie de La Rochelle a acté la mise en place d’un dispositif de feux de circulation connectés au niveau du rond-point, qui permettront de réguler le trafic en temps réel, comme l’explique Olivier Prentout, adjoint à la mobilité : « Ce sont des capteurs Bluetooth et adaptatifs qui ajusteront en temps réel les priorités du giratoire en fonction du trafic. Ce sont des outils que l’on utilise déjà sans le savoir, comme sur Google Maps […] dans le plus grand respect du règlement des données des utilisateurs. »
Concrètement, lorsque le trafic sera plus important sur un axe, les feux bloqueront temporairement la circulation sur le flux le moins chargé grâce aux feux connectés, qui détecteront le trafic via nos téléphones. Ce système a déjà été mis en place sur l’île de Ré. Il permettra ainsi de faciliter les déplacements entre les Minimes vers l’avenue Simone-Veil, notamment en fin de journée. Le système coûtera 44 200 €, dont la moitié sera financée par la communauté d’agglomération, et sera mis en place vers la mi-novembre.
Thibaut Guiraud, le maire de La Rochelle, a déploré lors du conseil municipal de ce lundi soir la décision de Tony Loisel, maire d’Aytré, de mettre à sens unique la route de la Mer en 2022, qui a « exacerbé » le phénomène et ce malgré de nombreuses discussions. Le premier magistrat avait également demandé à son homologue de revoir sa décision, au moins pour les jours de grands événements où l’affluence est parfois très importante, comme lors du Grand Pavois ou du feu d’artifice du 14 juillet, une demande qui a été refusée.