L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisation le 13 octobre contre l’austérité mais également pour défendre les salaires et l’égalité femme-homme. Les renseignements territoriaux s’attendent à une journée « moyennement fédératrice ».
Près de 200 manifestations sont prévues en France, près de 4 mois après la dernière mobilisation contre la réforme des retraites. L’ensemble de l’intersyndicale appelle à la mobilisation ce vendredi 13 octobre, mais les manifestations devraient être beaucoup moins suivies par rapport aux 14 journées de manifestations contre les retraites de début d’année. Selon BFMTV qui a consulté une note des renseignements territoriaux, le nombre de participants attendus pour les manifestations du 13 octobre sont estimés entre 125 000 à 150 000 au niveau national, dont 10 000 à 15 000 personnes à Paris, 3 000 à Marseille, 2 750 au Havre, 4 500 à Montpellier. La note précise que le risque d’incidents reste limité, excepté dans une vingtaine de villes habituées à des débordements liés à « la sphère radicale ». 100 à 200 éléments à risque sont attendus notamment à Paris.
BFMTV précise que la note indique également qu’une partie des mouvances radicales dont « l’ultra-gauche » et « les gilets jaunes radicalisés » ne vont pas participer à la manifestation du 13 octobre, mais à celle du 14 octobre nommée « La Flambée des Colères » contre la flambée des prix et “les lois liberticides”
Cette faible mobilisation peut s’expliquer par plusieurs facteurs, même si l’une des principales raisons est les 14 journées de mobilisation contre la réforme des retraites qui n’ont pas abouti à un retrait de la réforme, ce qui a démotivé une partie des manifestants à descendre dans la rue ce 13 octobre.