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Le succès des classes défense en Charente-Maritime

Le département compte désormais 8 classes défense pour l’année scolaire 2024, un chiffre en constante progression. Ce dispositif offre aux élèves l’opportunité de découvrir les métiers de l’armée et de la sécurité, intégrés au cadre scolaire.

La signature d'une convention partenariale pour une classe défense entre la gendarmerie et le collège Jean Monnet de Courçon | DR - Gendarmerie de Charente-Maritime
La signature d'une convention partenariale pour une classe défense entre la gendarmerie et le collège Jean Monnet de Courçon | DR - Gendarmerie de Charente-Maritime

En 2017, la première classe défense a été créée au collège Pierre Mendès France à la Rochelle. Depuis, 8 ont été créées dans les collèges et lycées de Charente-Maritime. Ce dispositif est un lien entre l’Éducation nationale et les institutions de la sécurité, comme ce mardi 8 octobre entre le collège Jean Monnet de Courçon et le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime, avec la signature d’une convention partenariale. Concrètement, il permet aux élèves participants de découvrir les métiers de l’armée ainsi que ceux de la sécurité, comme la police ou la gendarmerie, avec des heures de présentation des différents secteurs de la défense et de la sécurité, ainsi que des visites d’infrastructures.

Lors de la signature de cette convention, ce mardi 8 octobre, entre le collège et la gendarmerie pour une classe de 4ème, Catherine Lepesant, directrice de cabinet de la direction académique des services de l’Éducation nationale, est revenue sur le succès du dispositif dans le département, passant de 2 classes en 2020 à 8 en 2024. Ces classes défense permettent de susciter chez les élèves un intérêt pour les métiers de la défense, avec une vingtaine à une trentaine d’heures dans l’année en plus des cours habituels, comme dans la classe de 4ème du collège Jean Monnet de Courçon, où 30 élèves participent cette année. Obligatoires dans certains établissements, sur la base du volontariat dans d’autres, il y a une volonté de prioriser les quartiers prioritaires de la ville ainsi que les zones de grande ruralité, avec une première approche de ces métiers, incluant des échanges entre les intervenants et les élèves ainsi que des visites. Comme l’explique le sous-préfet de Charente-Maritime, Pierre-Louis Sire, « le dispositif a vocation à reconstruire un lien qui a été perdu entre la population et le fait militaire ». Les élèves qui participent aux classes défense vont, par exemple, prendre part à la cérémonie de commémoration du 11 novembre, découvrir la gendarmerie maritime, visiter le groupement de gendarmerie et le lycée militaire de Saintes, ou encore, durant le reste de l’année, bénéficier des interventions de militaires ainsi que d’intervenants sur les métiers de la défense et de la sécurité.

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