A Nantes, la crainte d’une manifestation violente ce dimanche 7 juillet après les élections législatives

Alors que les résultats du second tour sont attendus ce dimanche 7 juillet au soir, des débordements pourraient avoir lieu à Nantes. Des affrontements et des dégradations avaient déjà eu lieu dimanche 30 juin après les résultats du premier tour.

Plusieurs centaines de militants radiaux étaient présents en tête de cortège le 15 juin dernier à Nantes | T.L. - INF Nantes

« Quels que soient les résultats, prenons la rue » voici le message qui circule sur les réseaux sociaux ces derniers jours pour appeler à une manifestation à partir de 19h à Nantes ce dimanche 7 juillet, place de Bretagne. Dimanche dernier, après le premier tour, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans les rues nantaises pour manifester suite aux résultats. Des affrontements ont éclaté autour de la rue du Calvaire et de la place Aristide Briand, des manifestants ont utilisé des mortiers d’artifices contre les forces de l’ordre, ces derniers répliquant avec des grenades lacrymogènes.

"De réels risques de troubles à l’ordre public après le second tour" comme à Nantes

Les services de renseignement ont exprimé leurs craintes, cités par l’AFP, concernant « de réels risques de troubles à l’ordre public après le second tour avec à la fois des rassemblements qui pourraient donner lieu à des incidents mais aussi des risques d’affrontements entre des groupes antagonistes ». Nantes est notamment l’une des villes citées par les services de renseignement. Des troubles à l’ordre public pourraient avoir lieu selon la préfecture. Elle ajoute que plusieurs centaines à milliers de personnes sont attendues dans la cité des ducs.

Dans un arrêté daté du 4 juillet dernier, elle interdit notamment le port et le transport d’objets pouvant constituer une arme, d’artifices de divertissement ainsi que l’enlèvement et le transport de tout carburant. L’une des motivations est le fait que des individus violents pourraient se joindre à cette manifestation non déclarée et provoquer des violences contre les forces de l’ordre ou des dégradations contre des biens.

Un important dispositif de sécurité avait été déployé le 15 juin 2024 lors d'une manifestation contre l'extrême droite à Nantes | TL - INF NAntes

Un drone utilisé pour surveiller la manifestation

Dans un autre arrêté, la préfecture a autorisé l’usage d’un drone à partir de 19h ce dimanche 7 juillet sur une partie du centre-ville nantais pour surveiller « un probable rassemblement » et aider les forces de l’ordre au sol avec une vision globale en vue de maintenir ou de rétablir l’ordre public ce dimanche soir à Nantes.

Selon le Figaro, Naolib pourrait ne pas sortir les derniers véhicules à l’instar des nouveaux tramways dimanche soir, craignant que ces derniers soient attaqués ou dégradés comme en juin dernier lors des émeutes, quand un bus avait été brûlé. Une veille de crise sera organisée à partir de 19h30 dans le centre de contrôle de la Semitan, les décisions seront prises en fonction de l’évolution de la situation. Pour rappel, en juin 2023, après les émeutes qui avaient suivi la mort de Nahel, la Semitan avait décidé de ne plus faire circuler les transports en commun après 21h pendant plusieurs jours à Nantes.

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Cet article a été modifié pour la dernière fois le 7 juillet 2024 - 0h28

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