Olivier Falorni interpelle le gouvernement sur les enfants touchés par les pesticides sur la plaine d’Aunis

Le député de La Rochelle – Île de Ré, Olivier Falorni, a demandé à la ministre de la Santé des explications et plus de contrôles concernant les molécules issues de pesticide retrouvées sur 14 enfants de l’agglomération de La Rochelle.

Olivier Falorni, député de la 1ère circonscription de Charente-Maritime (La Rochelle - Île de Ré) | TL - INF la Rochelle

Samedi 12 octobre, après une manifestation qui a réuni quelques centaines de personnes à la Rochelle, l’association Avenir Santé Environnement a présenté les résultats de son étude réalisée sur près de 72 enfants de la plaine d’Aunis, plus précisément sur les communes de Bourgneuf, Clavette, Dompierre-sur-Mer, Montroy, Périgny et Saint-Rogatien. L’association a été créée en 2018 après que de nombreux enfants de la plaine sont tombés malades, accusant en partie les pesticides. L’étude a révélé que près de 14 enfants avaient des molécules issues de pesticide dans leurs urines et cheveux, notamment des pesticides interdits et qui ne sont plus utilisés depuis des années, indique Olivier Falorni, dans une question adressée à la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq. Ils restent cependant présents dans l’environnement malgré le temps, comme le dieldrine ou l’atrazine.

Mais le député charentais alerte également sur l’usage de pesticides illicites encore aujourd’hui, avec certains comme l’acétamipride qui ont été détectés avec un fort niveau de concentration chez les plus jeunes, qui auraient pu y être exposés lors d’épandages. Il a réagi dans un communiqué : « Ces résultats sont très inquiétants pour la santé des habitants de la plaine d’Aunis. Car, conjugués aux épisodes récents de contamination de l’eau sur l’agglomération rochelaise et à la pollution atmosphérique relevée par l’observatoire de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine, ils interrogent sur les cas de cancers pédiatriques en « excès de risque » recensés dans notre agglomération et qui, selon la dernière étude publiée, seraient en augmentation ».

Plus de contrôle sur la plaine d'Aunis et faire évoluer la réglementation

Dans sa question adressée à Geneviève Darrieussecq, il demande de tout mettre en œuvre afin de déterminer l’origine de certaines des molécules issues de pesticides et leur toxicité, mais également de faire évoluer la réglementation sur ce sujet et l’autorisation de mise sur le marché. Enfin, il demande à la ministre si elle souhaite renforcer les contrôles sur la plaine d’Aunis.

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Cet article a été modifié pour la dernière fois le 22 octobre 2024 - 13h35

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